L’une cuisine, l’autre aussi. Mais la première créée quand la seconde repense l’existant. Victorine Steffann et Alexandra Fessard sont toutes les deux cuisinières Recherche et Développement (et alterfoodist !) chez FoodChéri* et forment un binôme joyeux et complémentaire.
En quoi consiste votre travail ?
Alexandra Fessard - Je crée toutes les recettes, du salé au sucré, soit environ 4 recettes par semaine.
Victorine Steffann - De mon côté, je travaille sur l’amélioration et l’évolution de nos recettes principalement en fonction des retours clients.
Pourquoi avoir choisi FoodChéri ?
AF - Je suis arrivée il y a 5 ans. J’aime les valeurs qu’elle porte. C’est une structure à la fois très organisée et très agile qui sollicite ses collaborateurs dans un but d’amélioration constante.
VS - J’ai aimé le côté disruptif, l’engagement environnemental avec des gestes très forts comme l’arrêt du bœuf, de l’avocat et du cabillaud dans les recettes. J’ai également été séduite par la qualité des produits utilisés.
Vous êtes alterfoodiste. Qu’est-ce que cela signifie ?
VS - Pour moi être alterfoodiste, c’est essayer de se nourrir avec gourmandise et durablement. C’est un mode de consommation pour soi et les générations futures qui prend de plus en plus d’importance dans la société.
AF - L’engagement environnemental est essentiel pour moi. Comme la plupart des cuisiniers, j’ai reçu une formation classique où l’on travaille beaucoup la viande, le poisson mais peu les légumes. A mes débuts, j’ai été missionnée par une marque qui souhaitait créer une chaîne de restaurants avec des produits 100 % bio dont davantage de végétaux. C’était très intéressant et formateur.
Avec le réchauffement climatique, nous allons devoir apprendre à cuisiner de nouveaux aliments.
Victorine Steffann, cuisinière Recherche et Développement chez FoodChéri
Qu’aimez-vous en cuisine ?
VS - Cuisiner les légumes. Je les ai longtemps préparés à l’identique. Avec le temps, j’ai appris à le faire de manière plus gourmande et j’en mange tous les jours.
AF - Les pâtes de curry, les mélanges ail-gingembre-poivrons. Cela apporte une saveur qui vous fait immédiatement voyager.
Comment voyez-vous le futur de votre métier ?
VS - Notre métier évolue constamment. Avec le réchauffement climatique, nous allons devoir apprendre à cuisiner de nouveaux aliments. Je pense, par exemple, à des céréales qui commencent à être cultivées en France : le sorgho, le millet… Le futur, pour moi, c’est d’arriver à intégrer du végétal dans toutes nos préparations.
AF - C’est un défi : réussir à jongler entre notre patrimoine culinaire et la cuisine végétale. Sortir complètement de la viande serait à mon sens sortir de nos racines. Il y a une création FoodChéri qui symbolise ce que j’aime : le brassé Mi-Mi, un yaourt fabriqué pour moitié avec du lait de vache et du lait de soja, il est onctueux, savoureux et son impact environnemental est moindre.
*FoodChéri propose la mise en place de comptoir animé ou autonome en entreprises pour régaler les collaborateurs. Depuis janvier 2024, FoodChéri devient société à mission. FoodChéri appartient au groupe Sodexo.
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