L’envolée actuelle des charges de restauration chahute le tarif des cantines scolaires. Stabiliser les prix de la restauration est un enjeu essentiel pour les chefs d’établissements.
Explorez un éventail de solutions testées et approuvées pour maîtriser les coûts de votre cantine scolaire. Cheminement en 6 étapes dans cette infographie.
Conséquences du Covid-19, guerre en Ukraine, mauvaises récoltes… 2022 a vu s’accumuler les facteurs inflationnistes. Résultat : les prix des matières premières ont flambé, avec une hausse de 18% en moyenne pour les matières premières alimentaires utilisées en restauration collective scolaire sur 2022. Électricité, gaz, fioul, gazole : tous les coûts liés à l’énergie n’ont cessé de grimper ces derniers mois, pour atteindre aussi 18% d’augmentation entre janvier 2021 et juin 2022 (source INSEE).
Les charges salariales sont elles aussi rehaussées avec une augmentation moyenne de la grille des salaires minima de la restauration collective de plus de 9% en 15 mois, à laquelle vient s’ajouter les potentielles augmentations de salaires effectuées à discrétion pour maintenir le pouvoir d’achat des salariés.
Les sociétés de restauration collective se retrouvent à couvrir des hausses de coûts exponentiels. D'autant plus que la loi Egalim impose plus d'aliments de qualité dans les assiettes des enfants.
Le prix de la cantine, un sujet sensible
Dans ces conditions, le maintien de la qualité de la prestation implique inévitablement une hausse de la facturation, mais toucher aux prix des repas est un sujet sensible pour les directeurs d’établissements comme pour les parents d’élèves. Au-delà des faits, la question se pose de la capacité pour les familles à supporter une augmentation pour un poste déjà conséquent dans leur budget.
Selon une étude du Conseil national d’évaluation du système scolaire de 2017, les élèves issus de familles subissant la précarité sont déjà deux fois plus nombreux (40 % d’entre eux) à ne pas manger à la cantine que les élèves issus de familles favorisées (22 %) et très favorisées (17 %). Ainsi, une hausse du prix de la cantine risquerait d’exclure une partie des enfants de familles défavorisées. Le sujet est d’autant plus brûlant pour les écoles privées dont les cantines ne sont pas subventionnées. Le Secrétariat général de l’enseignement catholique souligne ainsi sur son site web que « le repas d’un lycéen du public revient à 9 € à la Région Ile-de-France, tandis que les familles paient entre 0,50 € et 4 €. En revanche, le coût moyen d’un repas dans l’enseignement catholique est de 6,5 € que les parents règlent en totalité ».
Externaliser sa cantine pour mieux résister à la hausse des prix
- Adapter les menus en supprimant un élément du plateau, l’entrée ou le fromage,
- Réduire encore le gaspillage alimentaire,
- S’approvisionner davantage en circuits courts…
… les chefs d’établissements et les municipalités font le tour des solutions pour que leurs cantines résistent à l’inflation.
Externaliser sa cantine peut également être judicieux pour assurer un meilleur rapport qualité prix. Pourquoi ? Car cela permet de s’ancrer dans des logiques prévisionnelles et de s’appuyer sur la force et l’expertise du sous-traitant.
Le prestataire fera bénéficier de son pouvoir de négociation sur la disponibilité et le prix des matières premières. Un élément important quand on sait que celles-ci représentent quasiment la moitié des coûts d’un restaurant scolaire. Globalement, le prix du repas subira moins de fluctuations car le prestataire sera plus performant pour absorber les risques de gestion et amoindrir les impacts des crises (type Covid 19). De quoi gagner en sérénité !
L’idée en plus
Vous avez décidé d’augmenter le tarif de votre cantine ? Pourquoi ne pas en profiter pour vous interroger sur l’ensemble de la prestation sur vos espaces de restauration ? En effet, c’est peut-être l’occasion de proposer une solution complètement repensée de disposer d’arguments plus compréhensibles par les familles.
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